3 points essentiels à retenir sur le crowdlending

3 points essentiels à retenir sur le crowdlending

Depuis le 8 mai 2020, les plateformes de crowdlending peuvent octroyer des Prêts Garantis par l’Etat (PGE) avec les mêmes conditions que les banques. Mais elles s’engagent à limiter les frais pour les emprunteurs. L’occasion de découvrir le crowdlending notamment pour les entreprises qui ont des besoins de trésorerie !

     C’est quoi le crowdlending ?

    Le crowdlending est la forme de crowdfunding la plus dynamique en France avec 508 millions d’euros collectés en 2019 (en hausse de 82% par rapport à 2018), qui représente 81% du marché français du crowdfunding.

    Le crowdlending (ou prêt participatif) est un moyen digital d’obtenir des prêts via une plateforme de financement participatif, avec ou sans intérêts. Il s’agit de plateformes de prêts ayant le statut d’intermédiaire en financement participatif (IFP) régulé par l’ACPR et inscrit auprès de l’Orias.
    Ce financement participatif sous forme de crédit peut prendre la forme de contrats de prêts, de minibons (anciennement bons de caisse) ou d’émissions obligataires. Il permet de financer de nombreuses opérations de financement que ne financent pas les banques, mais également des projets d’investissements immatériels. Cependant, l’entreprise doit exister depuis au moins deux ans pour y prétendre notamment pour les prêts rémunérés. Le montant du prêt rémunéré est plafonné par la loi à 2 000 euros par individu et à 5 000 euros pour le non rémunéré.

    Aujourd’hui le prêt moyen sur les plateformes de financement participatif est de 403 000 euros.

      Pourquoi faire appel au crowdlending ?

      Le crowdlending permet de nombreuses opérations de financement que ne financent pas les banques :

      • Besoin d’un délai rapide d’intervention, quitte à se faire racheter le prêt par la suite sans remboursement anticipé par sa banque type « prêt relai flexible»,
      • Besoin de faire financer des besoins en développement que financent moins bien les banques : stock, r&d, recrutement…,
      • Besoin de financer de la trésorerie court terme, avec le Covid-19, de nombreux acteurs ont fait des offres de prêt de trésorerie sur 3-6-9 mois et d’autres sont homologués pour délivrer des PGE,
      • Besoin de faire un prêt non affecté sur une holding pour faire financer des frais liés à des opérations de rachat/fusions/autres,
      • Besoin de faire financer un investissement que la banque ne prendrait pas car problème de garantie, …Il y a beaucoup de flexibilité. Et un dernier point non négligeable, il n’y a pas besoin de caution du dirigeant.

      Comment faire appel au crowdlending ?

      La communauté de prêteurs du crowdlending est très développée et fiable. La crise n’a pas trop impacté leur motivation. La plupart des plateformes sont adossées à des fonds, ce qui garantit 100% des financements. Il n’y a d’ailleurs pas d’aléa car les conditions sont définies à l’avance.

      Voici le mode de fonctionnement à connaître pour pouvoir bénéficier de ces solutions :

      • L’entreprise doit posséder un historique d’au moins quelques bilans rentables.
      • Il faut être prêt à payer des frais de mise en place (comme dans les banques) et un taux qui sera plus élevé que les banques (dû au niveau de risque).
      • Les prêts sont rarement trop longs, en général jusqu’à 5 à 6 ans maximum.

      Voici concrètement le calendrier des opérations :

      • Le dossier est constitué par le courtier et analysé par la plateforme de crowdlending en 48H.
      • Ensuite, il y a une conférence call avec le courtier, l’analyste de la plateforme de crowdlending et le dirigeant.
      • 24H après, une offre est envoyée.
      • 48H après, le dossier est mis en ligne pour être accessible aux prêteurs particuliers.
      • Lorsque la collecte est terminée, le contrat de prêt est signé avec le taux final alloué par les investisseurs.
      • Le versement des fonds à lieu dans les 24H.

         

      Ils ont fait appel au crowdlending

      • Une entreprise ayant obtenu un PGE recherche une solution complémentaire de trésorerie car les acomptes de ses commandes clients sont décalées de 2 mois à cause du Covid-19.
        Comme son secteur est porteur, on sait que les commandes auront lieu. Résultats obtenus :
        – Un accord de prêt in fine sur 6 mois a été obtenu en 1 semaine.
        – Les fonds ont été levés auprès de particuliers chevronnés en moins de 1 seconde.
        – la cliente a reçu les fonds 72 h après.
        Tout s’est passé évidemment en full digital. La cliente est ravie. 
      • Une boulangerie souhaite financer en urgence des travaux, car elle doit réserver le matériel (pour lequel elle a déjà obtenu le financement) et réserver l’entreprise qui lui fera l’agencement en août. Or, le prêt demandé pour son fonds de commerce auprès de sa banque tarde à arriver car la banque est débordée par les demandes PGE.
        L’entreprise est dans une situation d’urgence. Que faire ?
        – une deuxième banque aura du mal à se positionner, car il reste encore 3 années à payer pour les fonds de commerce, donc souci de garantie.
        – l’option la plus viable est donc le crowdlending.
        Résultat obtenu : un accord de prêt en une semaine. Le client a pu réaliser ses travaux.

         

      • Une foncière souhaite refinancer les murs de l’immeuble qu’elle loue à des entreprises. Or, les banques ont des critères pour ces opérations et ne financent pas la totalité du besoin. Le crowdlending peut alors intervenir en complément avec des garanties spécifiques complémentaires.

         

      • Une entreprise industrielle de fabrication de fenêtres souhaite rapidement faire des investissements pour absorber des nouveaux contrats tout juste signés. Elle préfère obtenir un accord très rapide appelé « prêt relai flexible », quitte par la suite, à se le faire racheter par la banque au bout de 6 mois sans frais de remboursement anticipé. Cela lui permet de réagir très rapidement, et de pouvoir montrer une flexibilité à ses clients. Cela n’a pas de prix, surtout dans cette période de relance.

         

      • Une entreprise de fabrication de pièces détachées de matériel frigorifique souhaite investir dans de la R&D pour pouvoir réduire le prix et le poids des pièces sur 4 articles phares de l’entreprise. Or, cela représente 150 000 € de dépenses avec des résultats que dans 1 an. Une situation pas toujours facile à expliquer à un banquier.  De plus, des délais toujours un peu longs pour déclencher les aides publiques. La solution est de passer par le crowdlending. Il n’y a plus à attendre. Et l’équipe projet peut tout de suite se mettre au travail.

         

      • Une entreprise de cosmétique fabriquant des crèmes à base d’Aloé Véra souhaite entrer sur le marché hôtelier. Elle vient de réussir à capter trois nouvelles chaînes hôtelières qui installent des spa & soins. De nombreuses commandes arrivent. Il faut lancer la production. Les fournisseurs de matière basés en Chine demandent un paiement comptant car l’entreprise n’a qu’un historique de 3 ans auprès d’eux. Les clients eux paient au bout de 30 jours. L’entreprise est dans l’impasse. Le crowdlending est la solution la plus rapide à mettre en place pour obtenir un financement du stock de 275 000 €.

      Aloé financement peut vous accompagner dans tous les besoins atypiques qui nécessitent d’activer d’autres partenaires que les banques et les aides publiques. Le crowdlending peut intervenir aussi pour avoir des réponses plus rapides et surtout il peut être un complément de solutions de financement.

      N’hésitez pas à faire appel à Aloé financement pour tous vos besoins de financement de votre croissance. Cliquez ICI pour décrire vos projets.

      3 points essentiels pour avoir un Prêt Garanti par l’Etat

      3 points essentiels pour avoir un Prêt Garanti par l’Etat

      En cette période si spéciale, les entreprises ont été soutenues par le dispositif Prêt Garanti par l’Etat (PGE) mis en place par l’Etat et les banques. Après deux mois d’application de ce dispositif, les banques ont joué le jeu et ont donné des réponses dans des délais raisonnables. De plus, le dispositif a évolué en s’élargissant. Mais attention, ce n’est pas toujours si simple. Voici 3 points essentiels à vérifier pour réussir à obtenir ce prêt si précieux.

       

      SOMMAIRE : 

      • Bien suivre la procédure
      • Bien vérifier les modalités de remboursement et le coût du Prêt Garanti par l’Etat
      • Resolliciter la banque en cas de refus de Prêt Garanti par l’Etat
      • Regarder les autres solutions de gestion de trésorerie.

       

      1 – Bien suivre la procédure du Prêt Garanti par l’Etat (PGE)


      En France, sur une enveloppe de 300 milliards d’euros prévue d’ici à la fin de l’année, déjà plus de 100 milliards d’euros de Prêt Garanti par l’Etat (PGE) ont été accordés.

      Il est vrai que la procédure d’obtention du PGE est simple :

      1. Contacter sa banque pour solliciter un PGE (fournir un explicatif rapide de l’activité et des raisons de la baisse ou de l’absence de chiffre d’affaires sur 2 à 3 mois, en plus de son dernier bilan).
      2. Si pré-accord de sa banque pour un prêt, aller sur la plateforme attestation-pge.bpifrance.fr  pour obtenir un identifiant unique.
      3. Enfin, communiquer cet identifiant à sa banque pour qu’elle débloque ensuite les fonds.

      Rappelons que le PGE est accessible aux :

      • entreprises employant moins 5 000 salariés et réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 Md€ en France
      • entreprises en procédures collectives (en sauvegarde, redressement et liquidation) depuis le 1er janvier 2020
      • entreprises bénéficiant d’un plan de reprise (qu’elles soient en sauvegarde ou en redressement) même avant le 1er janvier 2020
      • sociétés immobilières (monuments historiques, sociétés de construction-vente, sociétés civiles de placement ayant un statut de personne morale, OPPCI, SCPI)
      • plateformes de crowdfunding.

      2 – Bien vérifier les modalités de remboursement et le coût du Prêt Garanti par l’Etat

      La phase 1 du PGE est d’une durée d’un an. Il n’y a pas d’intérêts la première année, pas de frais bancaires, pas d’assurance emprunteur obligatoire (mais fortement conseillée voire recommandée par les banques). Les seuls frais sont 0,25% à la BPI. Normalement, il n’y a d’indemnité de remboursement anticipé mais certaines banques autorisent un minimum de 10% du capital. Entre le 8ème et le 10ème mois après la mise en place du PGE, le dirigeant devra signaler à sa banque ce qu’il compte faire. Il est possible d’opérer un remboursement partiel à l’issue de la première année et d’amortir le reste. 

      La phase 2 du PGE est d’une durée de 5 ans. C’est un temps d’amortissement possible. Mais qui aura un coût. Il sera fonction de la durée d’amortissement (1 à 5 ans). Il comprendra le taux BPI (0,25%) ajouté au taux d’intérêt légal dans un an (aujourd’hui autour de 1%). Donc, prévoir un coût global autour de 1,25%. En cas de remboursement anticipé lors de la période d’amortissement, il n’est pas possible d’obtenir restitution, de quelque partie que ce soit, des primes de garanties déjà versées à Bpifrance pour le compte de l’Etat.

      Le PGE a vocation à être remboursé. Mais déjà, l’on s’inquiète de la capacité de certaines entreprises déjà surendettées, à rembourser ce prêt, notamment si la crise perdure. « Nous allons vers une vague de restructurations sur les trois années à venir » préviennent certains.

        3 – Resolliciter la banque en cas de refus de Prêt Garanti par l’Etat

        Il semble que toutes les entreprises qui en ont fait la demande, n’ont pas obtenu de PGE. Si aucun accord n’est trouvé avec la banque, il faut :

        • faire appel au médiateur de crédit banque de France
        • solliciter Aloé financement qui, en partenariat avec Access Crédits Pro, donnera accès à un outil digital directement relié aux banques, pour solliciter directement les cellules de décision des banques.

        En ces temps si complexes, être mis en relation avec la bonne personne qui va pouvoir statuer sur le dossier est clé.

        Sachez également que si vous avez reçu un refus de PGE pour capitaux propres négatifs, vous pourrez resolliciter le PGE. En effet, banque qui octroie un PGE à une entreprise dont, par exemple, les fonds propres sont négatifs au 31/12/2019, ou inférieurs à la moitié de son capital social, ne s’expose en aucune manière à une éventuelle annulation ou déchéance de la garantie de l’Etat sur ce seul motif. Cela signifie que les règles ont changé, chers entrepreneurs, n’hésitez pas à resolliciter votre banque.

          

        Les autres solutions digitales de gestion et diagnostic trésorerie

         

        • Avec Aloé cash, vous pourrez financer le paiement de 90 à 100% des factures « clients » de votre entreprise. Cette solution est accessible à toutes entreprises : BTP, commerce, CHR, industrie, service, NTIC…  Son atout : il n’y a pas de vérification de santé financière de votre entreprise et aucun bilan ou relevé de compte demandé. Seuls les RIB et Kbis de votre entreprise vous seront demandés comme documents. De plus, la solution met 24H à être mise en place et le paiement de vos factures intervient 72h après leur enregistrement sur votre compte en ligne.

           

        • Crowdlending est un moyen digital d’obtenir des prêts via une plateforme de financement participatif. Il permet de nombreuses opérations de financement que ne financent pas les banques :
          – Besoin d’un délai rapide d’intervention, quitte à se faire racheter le prêt par la suite sans remboursement anticipé par sa banque type « prêt relai flexible»,
          – Besoin de faire financer des besoins en développement que financent moins bien les banques : stock, r&d, recrutement….,
          – Besoin de financer de la trésorerie court terme, avec le Covid-19, de nombreux acteurs ont fait des offres de prêt de trésorerie sur 3-6-9 mois et d’autres sont homologués pour délivrer des PGE,
          – Besoin de faire un prêt non affecté sur une holding pour faire financer des frais liés à des opérations de rachat/fusions/autres,
          – Besoin de faire financer un investissement que la banque ne prendrait pas car problème de garantie, …Il y a beaucoup de flexibilité. Et un dernier point non négligeable, il n’y a pas de caution dirigeant.

          La crise n’a pas trop impacté la motivation de la communauté de prêteurs du crowdlending. De plus, la plupart des plateformes sont adossées à des fonds, ce qui garantit 100% des financements.

        • Lease back ou cession-bail vous permet de céder un ou plusieurs biens d’équipement (bureaux, entrepôts, hôtels, équipements, matériel) à une société de crédit-C’est un moyen de se constituer une trésorerie rapidement tout en conservant l’utilisation du bien. Découvrez ICI les 4 étapes de l’opération.

        Aloé financement est à vos côtés pour vous accompagner dans vos démarches de recherche de trésorerie. N’hésitez pas à nous solliciter. Nous pourrons rapidement mettre en place différentes solutions de financement pour votre entreprise.

        Aloé financement a mis un place un questionnaire de diagnostic trésorerie et financements en temps de crise. Cliquez ICI.

        Les mesures Covid 19 pour renforcer la trésorerie de votre entreprise

        Les mesures Covid 19 pour renforcer la trésorerie de votre entreprise

        Dans ce contexte de crise sanitaire avec le Covid-19, Aloé financement est mobilisé aux côtés de ses clients et de toutes les TPE/PME pour leur apporter le maximum d’information sur le financement et les aider à renforcer leur trésorerie dès maintenant.

         

        SOMMAIRE : 

        • Le Prêt Garanti par l’Etat
        • Les dispositifs de la BPI
        • Le fond de solidarité
        • Le report de loyers pour les TPE
        • Les dispositif Covid-109 des banques
        • Le médiateur du crédit
        • Aloo-Cash
        • Crédits court terme 3-6-9 mois
        • Le lease-back
        • Préparez le rebond ! 

         

        Le Prêt Garanti par l’Etat (PGE)

        Un crédit de trésorerie sur 12 mois remboursable « in fine »

        Le Gouvernement a lancé un dispositif exceptionnel de garantie (à hauteur de 90% des besoins de trésorerie) permettant de soutenir le financement bancaire des entreprises, à hauteur de 300 milliards d’euros. Il s’agit du Prêt Garanti par l’Etat (le PGE) qui est un crédit de trésorerie sur 12 mois remboursable « in fine ». Au niveaux des taux, il n’y aura pas de taux à payer à la banque lors de la première année. Seuls des frais de garantie BPI et la cotisation d’assurance seront à ajouter. 

        Au terme des 12 mois, il sera possible de rembourser totalement le prêt ou de passer sur un prêt amortissable jusqu’à 5 ans. Le taux appliqué sera celui du marché dans 1 an. Les frais de garantie BPI seront calculés suivant le capital restant dû chaque année selon le barème du gouvernement.

        Pour les entreprises de moins de 5 000 salariés

        Ce dispositif est accessible aux entreprises employant moins 5 000 salariés et réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 Md€ en France. Son objectif est de faciliter l’octroi par les banques de prêts de trésorerie aux entreprises de toutes tailles. Il pourra couvrir tous les nouveaux prêts de trésorerie accordés à partir du 16 mars et jusqu’au 31 décembre 2020.

        Dans un arrêté du 7 mai, le ministère des Finances élargit le dispositif du PGE aux :
        – entreprises entrées en procédures collectives (en sauvegarde, redressement et liquidation) depuis le 1er janvier 2020
        – entreprises qui bénéficient d’un plan de reprise (qu’elles soient en sauvegarde ou en redressement) même avant le 1er janvier 2020
        – sociétés immobilières (monuments historiques, sociétés de construction-vente, sociétés civiles de placement ayant un statut de personne morale, OPPCI, SCPI)
        – plateformes de crowdfunding.

        Pour obtenir ce PGE, vous devez dans un premier temps vous rapprocher de votre ou de vos partenaires bancaires pour faire une demande de prêt. La banque doit valider au préalable votre montage financier (fournir un explicatif rapide de l’activité et des raisons de la baisse ou de l’absence de chiffre d’affaires sur 2 à 3 mois, en plus de son dernier bilan). Il est possible de faire une demande regroupant plusieurs prêts. 

        Ne dépassant pas 25% du chiffre d’affaires

        Le montant cumulé de ces prêts ne doit pas dépasser 25% de votre chiffre d’affaires ou 2 ans de masse salariale (pour les entreprises en création ou innovantes). Pour les entreprises créées à compter du 1er janvier 2019, il ne peut dépasser 24 fois la masse salariale mensuelle moyenne constatée depuis leur création.

        Après examen de la situation de votre société (critères d’éligibilité notamment), la banque donne un pré-accord pour un prêt. Vous devez alors vous connecter sur la plateforme attestation-pge.bpifrance.fr pour obtenir un identifiant unique à communiquer à votre banque qui débloquera ensuite les fonds.

        Les dispositifs BPI spécial Covid-19

        La BPI vient de mettre en place deux prêts « spécial Covid-19 » :

        • le prêt Atout de 50K€ à 5 M€
        • le prêt rebond de 10 à 300 K€ (plutôt régional).

        La durée de ces prêts est de 3 à 5 ans avec un différé de 1 an. Ces prêts permettront à des entreprises de plus de 12 mois d’activité (donc un bilan) de solliciter un prêt de trésorerie pour des besoins en trésorerie ponctuelle : augmentation exceptionnelle de BFR lié à la conjoncture.

        Il faut en faire la demande à la BPI et en parallèle auprès de votre banque car il s’agit d’un co-financement (qui permet de partager les risques). Le mieux est d’effectuer votre demande directement sur la plateforme en ligne de BPI qui vous permettra de suivre l’avancement. Vous devriez être contacté à un moment par un chargé d’affaire qui pourra vous poser des questions.

        Les éléments essentiels à fournir :

        • un explicatif rapide de l’activité et des raisons de la baisse ou de l’absence de chiffre d’affaires sur 2 à 3 mois (à partir de mi-février / mars / avril)
        • les derniers comptes établis 
        • une attestation de chiffre d’affaires pour 2019 ou pour la dernière clôture
        • une explication de la perte de chiffre d’affaires liées à la crise et de la capacité à retrouver un CA « normal » dans les 6 mois (possible ou non…).
        • les mesures prises (avec impact sur la trésorerie et sur l’activité) : moratoire fiscal, moratoire social, chômage partiel, recours aux jours de congés et arrêts maladie, gel des dettes bancaires et financières, décalage du loyer, annulation de salons…

        Le fonds de solidarité

        L’État, les Régions et certaines grandes entreprises ont mis en place un fonds de solidarité pour aider les petites entreprises (celles générant moins d’1 million d’euros de chiffre d’affaires) qui sont les plus touchées par la pandémie actuelle de COVID-19, c’est-à-dire les TPE (de moins de 10 salariés), indépendants, micro-entrepreneurs et professions libérales qui font l’objet, soit d’une fermeture administrative (commerces non alimentaires, restaurants, hébergement, tourisme, activités culturelles et sportives, événementiel et les transports), soit d’une perte de chiffre d’affaires de plus de 50% entre mars 2019 et mars 2020.

        Ils s’agit d’aide rapide et automatique de 1 500 € sur simple déclaration faite sur le site de la DGFiP à compter du 31 mars 2020 par l’intermédiaire de votre espace professionnel sur ce siteConnectez vous à votre espace particulier, indiquez vos codes d’accès personnels, sélectionnez le service de messagerie sécurisée située en haut à droite de la page de votre espace, sélectionnez ensuite écrire dans le menu puis le formulaire relatif au Covid-19 : « Je demande l’aide aux entreprises fragilisées par l’épidémie Covid-19 ».

        Attention ! Cette aide n’est pas accessible aux entreprises exerçant dans les domaines d’activité suivants :
        – Commerce de détail en magasin non spécialisé à prédominance alimentaire
        – Commerce de détail en magasin spécialisé : de fruits et légumes ; de viandes et de produits à base de viande ; de poissons, crustacés et mollusques ; de pain, pâtisserie et confiserie ; de boissons ; de carburants
        – Autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé.

        Pour les situations les plus difficiles et au cas par cas, un soutien complémentaire pourra être octroyé pour éviter la faillite. D’autres aides peuvent être mises en place localement ou en fonction de l’activité exercée. A cet égard, certains ordres de professions réglementées et fédérations nationales ont mis en place des mécanismes d’aides en faveur de leurs membres. Concernant les aides auxquelles vous pourriez être éligibles, nous vous invitons à vous connecter sur cette plateforme.

        Le report de loyer pour les TPE

        Par ailleurs, le Président de la République a annoncé le report du paiement des loyers, factures d’eau, de gaz et d’électricité pour les plus petites entreprises en difficulté. Pour bénéficier de ces reports, les entreprises doivent adresser directement par mail ou par téléphone une demande de report à l’amiable aux bailleurs et fournisseurs d’énergie. Notez que s’agissant des commerces situés dans des centres commerciaux, le Conseil national des centres Commerciaux (CNCC) a d’ores et déjà invité ses membres bailleurs à suspendre les loyers pour l’échéance d’avril. 

          

        Les dispositifs Covid-19 des banques

        Les banques françaises se sont engagées à reporter jusqu’à 6 mois le remboursement de crédits des entreprises, sans frais. Elles sont donc extrêmement sollicitées en ce moment. Certaines indiquent prendre en charge les demandes de prêts de trésorerie et d’autres disent qu’elles traiteront cela une fois que leurs services seront désengorgés par les demandes de décalages de prêts. Elles vont réceptionner les demandes de prêts de trésorerie mais étant tellement surchargées, il faudra que le dossier soit très bien présenté afin qu’elles puissent rapidement le présenter à leur comité de crédit pour prendre une décision.

        D’où l’intérêt de confier cette mission à son expert-comptable et un expert en financement qui ont l’habitude de présenter des dossiers de financement et de collaborer ensemble.

        Aloé-cash

        Aloé financement est partenaire du réseau national de courtage Access Crédits Pro qui a noué des partenariats avec des acteurs spécialistes de la trésorerie. Une solution rapide de trésorerie est proposée pour assurer et accélérer le paiement des factures « clients » de votre entreprise. Cette solution est accessible à toutes entreprises : BTP, commerce, CHR, industrie, service, NTIC…  Son atout : il n’y a pas de vérification de santé financière de votre entreprise et aucun bilan ou relevé de compte demandé.

        C’est donc très simple, l’inscription et l’utilisation se fait 100% online via Aloé financement. Un interlocuteur vous sera dédié et vous accompagnera à distance. Seuls les RIB et Kbis de votre entreprise vous seront demandés comme documents.

        La solution met 24H à être mise en place et le paiement de vos factures sera reçu 72h après leur enregistrement sur votre compte en ligne.

        C’est une solution de financement flexible et sans engagement qui permet le paiement de 90 à 100% de vos factures.

        En résumé, cette solution permet :
        – D’accélérer le paiement des factures « clients » de l’entreprise
        – D’externaliser le risque de défaut de paiement ou de paiement tardif
        – Ne plus perdre de temps à recouvrir vos créances.

        Crédit court terme pour certaines sociétés

        Pour faire face à la situation de crise sanitaire, Aloé financement a mis en place, avec un de ses partenaires, une offre de crédit court terme pour les entreprises ayant au moins 3 bilans et profitables avec plus de 100 K€ d’EBE. Il s’agit d’une ligne de financement sur 3, 6 ou 9 mois pour du BFR, financement de stock, ou prêt relai.

        Il sera important de fournir les deux dernières liasses fiscales, une situation de trésorerie, un organigramme du groupe et l’objet du financement.

        Aloé financement est là pour vous faciliter les démarches et vous donner accès à cette offre !

        Le lease-back pour récupérer de la trésorerie

        Le lease-back, aussi appelé cession-bail, permet à une entreprise de céder à une société de crédit bail un ou plusieurs biens d’équipement (bureaux, entrepôts, hôtels, équipements, matériel) dont elle est propriétaire. C’est un moyen de se constituer une trésorerie rapidement tout en conservant l’utilisation du bien.
        Voici les étapes de l’opération :
        1) Le bien est vendu à un organisme de financement appelé le leaser qui en devient le nouveau propriétaire. 
        2) Le bien est mis à disposition de l’ancien propriétaire (le locataire) via un contrat de crédit-bail qui précise « le leaser remet le bien en location à l’entreprise pour une période déterminée en contrepartie d’un loyer mensuel, trimestriel ou semestriel« .  
        4) A la fin du bail, l’entreprise locataire peut redevenir propriétaire du bien en compensation d’une levée d’option d’achat

        Pensez-y en ces temps où la recherche de trésorerie devient clé !

        Préparez le rebond

        Même si le confinement peut être long… Il est important de préparer dès maintenant le rebond. En effet, vos projets ne doivent pas s’arrêter pour autant. Si vous avez un projet de création ou reprise, préparez-vous dès maintenant et faites votre demande de financement.

        Certes, les délais d’analyse pour les crédits moyens long termes sont un peu plus longs dans certaines banques, mais il y aura une issue favorable si votre dossier est bien pris en charge.

        Aloé financement est à vos côtés pour vous accompagner dans tous vos besoins de trésorerie et trouver les meilleures solutions. Aloé financement vous accompagne aussi dans la mise en place de prêts d’investissements : Acquisition de fonds de commerce, Rachat de parts sociales, Immobilier professionnels, Travaux. N’hésitez pas à nous solliciter pour prendre rendez-vous ICI.

          Si l’affacturage n’existait pas, il faudrait l’inventer

          Si l’affacturage n’existait pas, il faudrait l’inventer

          TPE/PME avec des clients en B2B… vous êtes confrontés à un décalage de trésorerie qui nuit à votre croissance. Faites appel à l’affacturage pour récupérer rapidement de l’argent sans attendre le paiement de vos clients, ou l’obtention d’un prêt ou d’une ligne de découvert auprès de votre banque. Même si cette opération a un coût, l’affacturage est très utile à chaque stade de la vie de votre entreprise.

          Alors que l’affacturage poursuit sa dynamique de croissance (+11% au premier semestre 2019) avec 170,1 Mds d’euros de créances prises en charge par les 18 sociétés d’affacturage membres de l’Association française des Sociétés Financières (ASF), le besoins en affacturage ne cessent de croître à tous les stades de vie de l’entreprise, que ce soit en début d’activité, en cours d’activité, pour se développer à l’expert, en situation de tension de trésorerie, en période de croissance externe, voire dans le cas d’une reprise d’entreprise.

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          Délais de paiement : des enjeux colossaux et dramatiques

          Le non-respect des délais de paiement impacte négativement la trésorerie des TPE/PME pour un montant annuel de 13 milliards d’euros en 2018. Pour certaines entreprises, c’est leur existence même qui est en jeu. En effet, les délais de paiement sont à l’origine de près de 25% des défaillances.

          Le rapport annuel des délais de paiement 2018 fait apparaître une stagnation des délais de paiement : si 70% des TPE/PME règlent leurs fournisseurs dans les délais, moins de 50% des grandes entreprises acquittent leurs règlements avant 60 jours. Les victimes sont les plus petites entreprises qui peinent le plus à se faire payer dans les délais. Alors que deux grandes entreprises se font payer dans les temps, elles se font de la trésorerie sur le dos de leurs fournisseurs. 

          C’est la loi du plus fort ! Dans le secteur public, malgré quelques améliorations, les délais légaux de paiement ne sont pas respectés dans une région sur deux.

           

          L’affacturage encore méconnue des TPE et PME

          Il n’y a que 30 000 TPE et PME qui ont recours chaque année à l’affacturage. 80% du volume de l’affacturage provient des grandes entreprises. Pourtant, les opérations d’affacturage sont accessibles à toutes les entreprises même petites. L’affacturage est, en effet, une opération simple qui consiste à transférer des créances commerciales (factures) du titulaire à un factor – la société d’affacturage – qui se charge d’en opérer le recouvrement et qui en garantit la bonne fin, même en cas de défaillance momentanée ou permanente du débiteur. C’est aussi une opération souple qui permet soit de confier juste le financement, soit de confier aussi le paiement. 

          A court terme, le contrat d’affacturage est un outil de financement efficace car il permet à l’entreprise d’améliorer la qualité du cycle clients en lui assurant le règlement rapide de ses créances de manière anticipative et ce jusqu’à 85 % de leurs valeurs.

          Le fonctionnement de l’affacturage

          Les opérations d’affacturage se déroulent en deux temps avec la société d’affacturage ou factor :

          1. Vous lui fournissez la liste des clients que vous souhaitez mettre en affacturage avec le montant de l’encours global des factures, en plus des coordonnées et du numéro de Siret de chaque entreprise cliente.
          2. Le rôle du factor est de mesurer les risques à encourir avant de vous donner un accord sur le niveau de garantie de vos créances pour chacun d’entre eux.

          Après signature du contrat d’affacturage, vous pouvez remettre au factor, la copie des factures que vous avez émises en mentionnant les délais de paiement accordés à vos clients. Ces remises peuvent également être dématérialisées.

          Ensuite, vous devrez informer vos clients que vous cédez vos créances à un tiers (le factor) par la mention de subrogation apposée sur la facture que vous envoyez à votre client et sur la copie destinée au factor.

          Le factor vous avancera alors la somme correspondant à chaque facture reçue, déduction faite des frais et du pourcentage qu’il prélèvera pour constituer votre fonds de garantie.

          Sachez enfin que le factor recevra le paiement des factures à échéance directement par votre client et gèrera les éventuels impayés. Il utilisera les sommes de votre fonds de garantie qu’il a constitué et récupèrera ainsi le montant des factures impayées qu’il vous a avancé.

          Le coût de l’affacturage

          Les factors proposent en général ces trois options :

          1. Soit un coût à la facture (factures d’un montant minimum de 5 000 €)
          2. Soit un forfait sans engagement (souvent pour des besoins d’encours inférieurs à 200 000 €)
          3. Soit un engagement annuel avec différents partenaires sur un volume de CA

          Concernant les commissions, il existe :

          • la commission d’affacturage qui est liée à la gestion des factures
          • et la commission de financement qui est liée aux frais financiers indexée sur Euribord (le taux de rémunération interbancaire des dépôts des banques en zone euro).

          A cela s’ajoutent quelques frais annexes comme les abonnements internet ou les frais sur litige.

          Le taux de la commission d’affacturage varie, entre 0,3 % et 3%, selon le montant de chiffre d’affaires que vous allez céder et le nombre de factures par mois. 

          Comme le parcours client est de plus en plus digitalisé, de nouveaux acteurs font leur apparition avec des tarifs « à la facture » à partir de 1 000 € par exemple, avec un déblocage des fonds en 8H, 24H à 48H selon les acteurs. C’est l’heure de la disruption de l’affacturage !

          Les acteurs digitaux avec Aloe Financement

          Dans cette nouvelle ère de la disruption, Aloe Financement se positionne comme une aide au plus proche des besoins des entreprises qui n’ont pas le temps de s’en occuper, qui sont effrayés par la complexité des études d’affacturage…

          Aloe Financement est habitué à traiter des dossiers du BTP qui travaillent quelque fois soit avec le secteur public (habituer à payer avec de gros délais), soit avec des gros faiseurs (qui peuvent aussi tarder de par leur lourdeur administrative).

           Adossé à un réseau de courtage – qui existe depuis 10 ans et qui a déjà plus de 10 partenariats avec des sociétés d’affacturage – Aloe Financement apporte son aide pour accompagner le dirigeant de A à Z et l’aider à y voir clair, lui obtenir des offres compétitives adaptées à son besoin.