Quelles solutions de financement pour les femmes entrepreneures ?

Quelles solutions de financement pour les femmes entrepreneures ?

A l’heure de la parité hommes-femmes, découvrez l’état des lieux de l’entrepreneuriat féminin en France, les difficultés d’accès des femmes entrepreneures au financement, toutes les aides financières et solutions de financement, mais également tous les réseaux et tous les événements dédiés aux femmes entrepreneures par secteur d’activité…

 

SOMMAIRE :

  • Les femmes et l’entrepreneuriat en France
  • Les femmes entrepreneures et l’accès au financement
  • Les aides financières pour les femmes entrepreneures
  • Les réseaux, associations et structures dédiées à l’entrepreneuriat féminin en France 
  • Les femmes se regroupent aussi par secteur d’activité 
  • Les événements pour les femmes entrepreneures 

 

Les femmes et l’entrepreneuriat en France

Un véritable défi pour les femmes

 

Le nombre de femmes entrepreneures en France est en constante évolution depuis 2000 : 40 % des créateurs d’entreprises en France sont des femmes. En 2019, 10% des entreprises innovantes et de la Tech étaient créées et gérées par des femmes. 73% des entreprises gérées par des femmes sont toujours en activité après 3 années d’existence.

Les femmes entrepreneures représentent 40% des créateurs de micro-entreprises dont :

  • un tiers consiste en du conseil aux entreprises,
  • un quart au service aux ménages,
  • et un cinquième dans le commerce.

En matière de création d’entreprises individuelles, la participation des femmes est majoritaire dans la santé humaine et l’action sociale (75%), les autres services aux ménages (70%), l’industrie (52%), l’enseignement (50%). Les secteurs d’activité dans lesquelles les femmes entrepreneures sont les plus présentes sont le commerce (16,4%), le social (22%) et les services aux particuliers (18,6%).

Les créatrices dirigeantes d’entreprises sont plus diplômées que les hommes34% ont une formation d’ingénieur, et 72% disposent d’un diplôme se situant entre le master et le doctorat (contre 62% pour les hommes). 

L’entrepreneuse moyenne est mariée et a des enfants. Elle doit donc concilier vie familiale et vie professionnelle. 46% d’entre elles estiment plus simple de concilier ces deux mondes en tant que dirigeant d’entreprise. 

Les femmes sont plus performantes que les hommes : elles affichent une rentabilité opérationnelle de 8 % (contre 5,7 % pour les entreprises dirigées par des hommes).

La France est en retard, côté entrepreneuriat féminin, par rapport à d’autres pays industrialisés : le taux d’activité entrepreneuriale initiale (TEA) des femmes est de 5,3% en France contre 17% au Canada, 13,6% aux Etats-Unis, 8,7% au Luxembourg, 8,3% aux Pays-Bas, 7,5% en Irlande et 5,4% au Royaume-Uni.

A l’échelle mondiale, Paris se situe en sixième position dans le classement des villes dans lesquelles les femmes entreprennent le plus, juste derrière la Silicon Valley et Los Angeles, les pionniers du monde des startups.
 

Zoom sur l’entrepreneuriat féminin

Selon l’enquête CREDOC-Caisses d’Épargne(1) sur l’entrepreneuriat féminin :

  • 67 % des femmes entrepreneures sont des créatrices d’entreprises alors que 30 % ont fait le choix de reprendre une entreprise déjà existante.
  • Entreprendre est un choix, l’exercice d’une liberté, pour 80% d’entre elles.
  • Comme élément déclencheur de leur projet entrepreneurial, près d’un tiers citent un évènement professionnel (licenciement, mobilité…) et 19% des événements personnels (mariage, divorce, décès, etc.).
  • 41 % déclarent entreprendre pour ne plus avoir de hiérarchie et 39 % estiment que l’entrepreneuriat leur permet de prendre en main leur destin professionnel.
  • 41 % avaient confiance en elles au moment de la création/reprise de leur entreprise.
  • 78% se disent heureuses dans leur vie actuelle… 
  • Les femmes entrepreneures recherchent en premier lieu à sécuriser le modèle de leur société. 61 % d’entre elles considèrent les conseils juridiques, fiscaux et comptables comme étant les plus utiles et 39 % sont intéressées par une formation à la création ou à la gestion d’entreprise.
  • 75 % n’ont pas été soutenues par un réseau d’accompagnement lors de la création ou le développement de leur entreprise, dont 26 % en raison d’un manque d’information.
  • Seulement 24% des entrepreneures sont attirées à échanger avec leurs pairs.

Les femmes entrepreneures et l’accès au financement  

 

ll existe de nombreuses aides concrètes et sources d’inspiration pour les entrepreneures. N’hésitez pas à échanger avec les personnes à l’origine de ces initiatives : la solidarité est une valeur plus qu’importante pour les entrepreneures. Plus que jamais, il faut défaire les stéréotypes, faire entendre la voix des entrepreneures, les aider à développer leur activité et mettre en valeur leurs talents.

Accès au capital plus difficile pour les femmes

Des études effectuées par le BCG et HSBC(2) montrent que les femmes ont toujours moins accès au capital que les hommes au moment de financer le développement de leurs start-up.  

  • Elles sont moins nombreuses que les hommes : seulement 5 % des start-up françaises ont été fondées par des équipes totalement féminines,
  • 10 % comptent au moins une femme parmi leurs cofondateurs,
  • Les femmes lèvent beaucoup moins d’argent que les hommes (2,5 fois moins de fonds quand elles sont financées),

Les femmes se disent victimes d’un biais lié à leur genre durant le processus d’investissement (avec des questions sur leurs familles, leur crédibilité comme chef d’entreprise, ou encore leur aversion à la perte) mené le plus souvent par des équipes d’investisseurs exclusivement masculines. 
 

56% des entrepreneures ont recours à l’emprunt bancaire

Selon l’enquête CREDOC-Caisses d’Épargne, les entrepreneures ont du mal à faire grandir leur entreprise malgré l’ancienneté de leur structure. Le modèle de l’entrepreneure en solo reste largement majoritaire (61%) alors que seules 8% des femmes sont à la tête de structure comptant 6 salariés et plus.

Les entrepreneures sont très prudentes quant à la croissance des effectifs de leur entreprise : seules 16% ont l’intention d’embaucher d’ici à 5 ans. Les raisons : soit elles ont peur d’investir dans l’avenir, soit elles veulent faire appel à des ressources externes en fonction des besoins réels de l’activité, soit encore elles sont méfiantes face à à la lourdeur administrative et au poids des charges sociales… D’ailleurs, quand elles expriment leurs principaux besoins pour le soutien et le développement de leur entreprise, 45% citent la baisse des impôts et des charges.

Même si l’apport personnel est majoritairement considéré comme la première source de financement au démarrage, les femmes sont 56% à recourir à l’emprunt bancaire. Elles sont moins bien financées que les hommes lors de la création d’une entreprise. 44% estiment que les échecs de création d’entreprise sont dus au manque de financement. Le taux de rejet de crédit demandé par des créatrices d’entreprises est de 4,3%, contre seulement 2,3% pour les hommes, soit quasiment la moitié. Pourtant, les entreprises initiées par des femmes nécessitent une mise de départ moins importante, leurs entreprises dépendant souvent du secteur du service ou du conseil.

43% des échecs dus au manque de financement


Selon l’enquête CREDOC-Caisses d’Épargne,
les entrepreneures ont du mal à faire grandir leur entreprise malgré l’ancienneté de leur structure. Le modèle de l’entrepreneure en solo reste largement majoritaire (61%) alors que seules 8% des femmes sont à la tête de structure comptant 6 salariés et plus.

Les entrepreneures sont très prudentes quant à la croissance des effectifs de leur entreprise : seules 16% ont l’intention d’embaucher d’ici à 5 ans. Les raisons : soit elles ont peur d’investir dans l’avenir, soit elles veulent faire appel à des ressources externes en fonction des besoins réels de l’activité, soit encore elles sont méfiantes face à à la lourdeur administrative et au poids des charges sociales… D’ailleurs, quand elles expriment leurs principaux besoins pour le soutien et le développement de leur entreprise, 45% citent la baisse des impôts et des charges.

Même si l’apport personnel est majoritairement considéré comme la première source de financement au démarrage, les femmes sont 56% à recourir à l’emprunt bancaire. Elles sont moins bien financées que les hommes lors de la création d’une entreprise. 44% estiment que les échecs de création d’entreprise sont dus au manque de financement. Le taux de rejet de crédit demandé par des créatrices d’entreprises est de 4,3%, contre seulement 2,3% pour les hommes, soit quasiment la moitié. Pourtant, les entreprises initiées par des femmes nécessitent une mise de départ moins importante, leurs entreprises dépendant souvent du secteur du service ou du conseil.

Les aides financières pour les femmes entrepreneures

Alors que le nombre d’entrepreneuses et le nombre de levées de fonds réalisées par celles-ci ne cessent d’augmenter, il semble que la parité évolue dans tous les domaines de la vie économique, qu’il s’agisse de création d’entreprise, ou de financement.  En effet, de plus en plus d’initiatives favorisent l’entrepreneuriat féminin.

En effet, alors que le financement représente 20% des freins à l’entreprenariat pour les femmes, il est important que celles-ci sachent qu’il existe plein de solutions de financement bancaire-publique, levées de fonds ou autres.

 

1 – Les dispositifs de financement nationaux

  • Le fonds de garantie pour la création, la reprise et le développement des entreprises à l’initiative des femmes (FGIF) doté par l’Etat et la Caisse des Dépôts permet aux femmes d’accéder au crédit bancaire pour financer leur projet, via le réseau CitésLab et des partenaires sur le territoire : Adie, France Active, Initiative France, Union des couveuses, CG Scop, Coopérer pour entreprendre, Positive Planet, Réseau Entreprendre, Boutiques de gestion, Action’elles, Les pionnières, Force Femmes
  • La garantie Égalité Femmes, mise en place par France Active, facilite l’accès au crédit bancaire des femmes porteuses d’un projet de création, de reprise ou de développement d’entreprises (quels que soient la forme juridique de l’entreprise et son secteur d’activité). Concrètement, il s’agit d’une garantie d’emprunt bancaire, pour financer un besoin d’investissement et/ou des besoins en fonds de roulement, dans le cas d’une entreprise “âgée” de 3 ans ou dans le cadre d’une création ou d’une reprise. La garantie peut couvrir jusqu’à 80 % du montant emprunté dans la limite de 50 000 euros sur une durée minimum de 24 mois. Pour l’entreprise, le coût total s’élève à 2,5% du montant garanti.
  • Le prêt d’honneur (sans intérêts ni garanties sur vos biens personnels) peut constituer un apport personnel afin d’accéder plus facilement à un emprunt bancaire pour la création, la reprise ou la croissance d’une entreprise. Accordé par le réseau Initiative France, le montant du prêt d’honneur varie entre 2 000 et 50 000 euros selon la nature du projet et des besoins. En 2018, la moyenne nationale des prêts d’honneur du réseau Initiative s’élevait à 9 700 euros. Attention ! Le prêt d’honneur ne remplace pas un prêt bancaire, mais il en facilite l’obtention. Il a un effet de levier significatif : pour 1 euro de prêt d’honneur, les banques accordent en moyenne 7,8 euros de financement complémentaire (source 2018).
  • BPI création déploie des dispositifs d’accompagnement (conseils, coaching, mentorat…) et des outils financiers sous forme de prêts d’honneur, de micro-crédit, de garantie bancaire facilitant l’accès des porteuses de projet au crédit bancaire. BPI création a accompagné et financé près de 60 000 femmes porteuses de projets de création d’entreprise en 2019.

 
2 – Les dispositifs de financement régionaux

Certaines collectivités territoriales (régions, départements ou villes) ont créé des fonds spécifiques, réservés aux femmes entrepreneures qui créent leur activité. L’Etat et la Caisse des dépôts ont créé des Plans d’action régionaux (PAR). Depuis 2010, 25 plans d’actions régionaux ont été conclus ou formalisés (dont 2 au sein de mêmes régions). Ils soutiennent l’entreprenariat des femmes des quartiers, le développement de la création d’activité en milieu rural, la formation des entrepreneures, le développement du FGIF et la mise en place de couveuses. Les contacts en région.

Le Nacre, géré par les régions depuis 2017, est un dispositif d’accompagnement pendant 3 ans. Il aide au montage du projet de création ou de reprise, à la structuration financière et au démarrage de l’activité. Il permet de souscrire un prêt à taux zéro, sous certaines conditions.

Des collectifs/associations pour défendre l’accès au financement pour les femmes :
 

  • Willa (ex-Paris Pionnières) est un incubateur dédié aux entrepreneures orientées vers la technologie. Depuis sa création, Willa a accompagné 1 050 femmes, 530 start-up. Il propose 12 programmes d’accompagnement via 150 coachs experts et mentors. Youboox et Magic Makers sont des exemples de success stories.
  • Le collectif Sista, lancé en 2019 par par Tatiana Jamma, (fondatrice de Sélectionnist), et Céline Lazorthes (fondatrice de Leetchi et MangoPay) défend l’accès au financement. Son objectif est d’améliorer la mixité dans l’économie française : « compter les femmes pour que les femmes comptent ». Concrètement, SISTA encourage les entrepreneures à travers de la mise en relation et les soutient dans l’accès aux financements. 22 femmes cheffes d’entreprises, dirigeantes, ou investisseuses, ont rejoint le collectif pour souligner l’importance des talents féminins pour l’économie française. Le collectif espère que son action permettra d’avoir 25% de femmes parmi les fondateurs de startups, à l’horizon 2025.
  • Digital Ladies & Allies, dirigé par Merete Buljo, a pour objectif d’améliorer le nombre et la visibilité des femmes dans la tech. En 2019, il a remis au gouvernement un livre blanc intitulé « Mixité et performance numérique » .
  • EFOIR (Entreprendre au féminin, Océan indien – Réunion) est une association qui accompagne les femmes entrepreneures de la Réunion et organise un concours (le prix Julie Mas).

3 – Les alternatives aux prêts bancaires

  • La collecte de fonds auprès de votre entourage (membres de la famille, amis et autres relations), ce que l’on appelle « la love money». Vous pouvez recevoir jusqu’à 31 865 € sans avoir à payer de droits. À condition que le donateur ait moins de 80 ans, que le bénéficiaire soit son enfant, son petit-enfant ou son arrière-petit-enfant (ou neveu ou nièce si le donateur n’a pas de descendants), que le bénéficiaire soit majeur ou émancipé. Ce don doit faire l’objet d’un acte notarié (acte sous seing privé) ou d’une déclaration à son centre des Finances publiques.
  • Les prêts d’honneur pour la création ou reprise d’entreprise. Il s’agit d’un prêt sans garantie ni caution personnelle, généralement à taux zéro, et inscrit en fonds propres. Son montant peut atteindre 90 000 € pour les projets innovants. Ce type de prêt est proposé par plusieurs réseaux d’accompagnement, comme Initiative FranceRéseau Entreprendre ou encore l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie). Attention ! Le prêt d’honneur ne remplace pas un prêt bancaire, mais il en facilite l’obtention. Il a un effet de levier significatif : pour 1 euro de prêt d’honneur, les banques accordent en moyenne 7,5 euros de financement complémentaire.
  • Le microcrédit professionnel est un crédit accordé aux personnes exclues du système bancaire, pour la création ou le développement d’une activité professionnelle. Son montant est compris entre 300 et 5 000 €. Son taux se situe entre 1,5 et 4% (sans frais de dossier). Sa durée varie de 6 mois à 5 ans (possibilité de remboursement anticipé). Il est proposé par divers organismes (CCAS, Adie…). Par exemple, l’Adie propose un plan de financement pouvant aller jusqu’à 20 000 €, à travers le microcrédit (jusqu’à 10 000 €), complété par un prêt d’honneur ou une aide publique par exemple.
  • Le financement participatif ou crowdfunding, via des plateformes agréées par l’ACPR (CIF ou PSI ou IFP), permet de récolter des fonds auprès d’un large public en vue de financer un projet créatif ou entrepreneurial, qui fonctionne le plus souvent via Internet. Ce financement peut prendre la forme d’un prêt, de la souscription de titres de capital ou de créance émis par l’entreprise soutenue, d’un don ou d’une contribution qui peut donner lieu à une contrepartie.
  • Les incubateurs sont des structures d’appui à la création d’entreprise. Ils peuvent vous mettre en relation avec des investisseurs désireux de participer au capital de votre entreprise. Le site mon-incubateur.compropose un annuaire regroupant la majorité des incubateurs auprès desquels vous pouvez candidater afin de faire accompagner votre projet.
  • Les business angels sont des investisseurs personnes physiques, souvent anciens cadres supérieurs ou entrepreneurs eux-mêmes, qui souhaitent investir une partie de leur patrimoine financier dans des sociétés innovantes. Grâce à leur expérience, les business angels apportent également conseils et carnet d’adresses. Ils sont susceptibles de financer des investissements de 50 à 700 000 €. En général, ils restent minoritaires au capital de l’entreprise (part inférieure à 20 %) mais participent activement à la vie de l’entreprise et à la prise de décision. Idéalement et si les conditions sont réunies, lebusiness angel revend sa participation dans un délai de 3 à 5 ans. Contacts possibles : France Angels, Euroquity, Femmes business angels, Angels santé
  • Les 300 fonds d’investissement, au sein de l’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic), sont des actionnaires professionnels qui prennent une participation en capital, majoritaire ou minoritaire, dans des entreprises généralement non cotées en bourse. En plus de participer à la stratégie de votre entreprise, ils injectent en moyenne 5 millions d’euros par entreprise, et rarement moins de 250 000 €, au cours d’un partenariat qui dure généralement de 3 à 7 ans.
  • Les prêts interentreprises : depuis laloi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, les entreprises ont la possibilité d’être créancières ou débitrices les unes des autres. Les SARL et sociétés par actions (SA et SAS) peuvent désormais prêter des fonds à des microentreprises, PME ou entreprises de taille intermédiaires (ETI).
  • Les concours destinés aux créatrices ou nouvelles cheffes d’entreprise, proposés par de nombreuses associations, fondations, écoles ou autres organisations d’entrepreneures : 
    – Cartier Women’s Initiative Awards,
    – Femme business angel,
    – Starther awards, 
    – Be a boss,
    Business with Attitude
    ,
    Prix entrepreneure responsable
    ,
    Les ambitieuses
    ,
    Trophée de l’entreprenariat féminin
    ,
    Le prix des entrepreneuses par forces femmes
    ,
    – Business O Féminin (réseau international de femmes entrepreneurs qui édite un magazine dédié à l’empowerment, et qui décerne un prix annuel),
    – Créatrices d’Avenir,
    – Les Audacieuses,
     
    – Femmes Entrepreneuses d’Orange,
    – WILLA Possible,
    – Women Start,
    – Femmes Entrepreneurs du Village by CA, 
    – La Ville de Paris organise chaque année le Prix du Goût d’Entreprendre qui vise à soutenir les artisans des métiers de bouche dans leur première année d’activité,
    Le Prix de l’Egalité des Chances ouverts aux Valdoisien(ne)s de moins de 26 ans,
    et le MOOC « Des Elles pour financer son entreprise » (organisé par La Fondation entreprendre, avec le soutien d’AXA France).

Les aides financières des banques dédiées aux femmes

Les réseaux bancaires et la Fédération bancaire française (FBF) sont partenaires de l’association France Active qui aide les femmes entrepreneures. Plusieurs banques ont signé des partenariats avec le Ministère des Droits des Femmes ou le Secrétariat d’Etat en charge de l’Egalité femmes/hommes ou sont partenaires d’associations dédiées à l’entrepreneuriat féminin. De nombreuses initiatives existent parmi lesquelles :

  • Les Caisses d’Epargne se sont engagées depuis 2012 en faveur de l’entrepreneuriat féminin, en lançant le premier Baromètre des femmes entrepreneures, puis auprès du réseau Les Pionnièreset du programme d’accompagnement de l’Essec « Entreprendre au féminin ». La banque se mobilise pour mieux faire connaître le Fonds de garantie à l’initiative des femmes (FGIF), distribué par les réseaux d’accompagnement auprès des porteuses de projet. Certaines Caisses d’Epargne régionales réservent aux femmes accompagnées par le FGIF une offre de crédit spécifique (prêt à taux zéro), ou encore une dotation financière à l’occasion de concours.
  • La BNP soutient l’entrepreneuriat féminin avec le programme Connecther qui comprend des Ateliers pédagogiques, mentoring, information sur les programmes d’aide, mise en relation des femmes entrepreneures au sein d’incubateurs, partenariats – soutien financier à la Women Initiative Foundation, sensibilisation au sein des écoles, collèges et lycées, et des prêts cautionnés avec le Fonds de garantie à l’initiative des femmes (FGIF).
  • La Banque Postale est partenaire actif du pôle Finance Innovation, notamment du prix Ladies fintech depuis 2017.
  • Le Groupe BPCE est le premier partenaire historique des réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise, comme Réseau Entreprendre, Adie, Initiative France et France Active. Son dispositif d’actions en faveur de l’entrepreneuriat des femmes comprend la réalisation et la diffusion d’un baromètre des femmes entrepreneures, le sponsoring de la Journée des Femmes Entrepreneures dans le cadre du Salon SME, une rubrique « Femmes Entrepreneures » sur son site internet et une e-newsletter mensuelle spécifique, une offre de crédit à taux 0% pour des femmes entrepreneures bénéficiaires du Fonds de Garantie à l’Initiative des Femmes (FGIF), des dotations financières sur concours, des partenariats avec des acteurs de l’accompagnement et de la promotion du leadership des femmes…
  • Le Crédit Agricole accompagne les femmes entrepreneures (dans le cadre de son partenariat avec France Active notamment), crée ou finance de nombreuses initiatives telles que le Grand Prix Etudiantes Crédit Agricole Louise Tallerie (pour initier de jeunes vocations de start-uppeuses), Force Femmes… La Fondation Grameen Crédit Agricole et ses Institutions de Microfinance (IMF) partenaires offrent des services financiers à des micro-entrepreneurs et s’adressent plus particulièrement aux femmes et aux porteurs de projets qui développent leur activité en zone rurale, soit 3,7 millions de clients dont 84 % de femmes.
  • Le Crédit Mutuel agit en complément des prêts garantis par le FGIF. Il fournit, en partenariat avec Bpifrance et l’Agence France Entrepreneur (AFE), des conseils et des solutions d’accompagnement aux créatrices d’entreprise, auto-entrepreneures, cédantes, repreneuses, tout au long de leur projet professionnel.
  • La Société Générale subventionne l’Adie, association pionnière du microcrédit en France et en Europe, pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin tant au niveau national que local.
  • La Caisse des dépôts est partenaire en région de nombreuses CCI et initiatives locales. 

Les aides internationales pour les femmes entrepreneures face au Covid-19

L’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneures (We-Fi) est un partenariat multilatéral (Allemagne, Royaume d’Arabie saoudite, Australie, Canada, Chine, République de Corée, Danemark, Émirats arabes unis, États-Unis, Japon, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni et La Fédération de Russie) conçu pour aider les femmes entrepreneures à accéder aux marchés, aux financements, à la technologie, à des services d’accompagnement et autres, tout en promouvant la collaboration avec les États et le secteur privé afin de faire évoluer les lois et les politiques bridant l’entrepreneuriat féminin dans les pays en développement. Placée sous l’égide de la Banque mondiale, l’Initiative We-Fi met en œuvre de ses programmes confiée à six banques multilatérales de développement :

  • La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a obtenu 7,36 millions de dollars au profit d’un programme visant à remédier rapidement aux plus grandes difficultés auxquelles se heurtent les PME féminines dans le contexte de la crise liée à la COVID-19. Les activités entreprises dans le cadre de ce programme concerneront la République kirghize, la Mongolie, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, l’Égypte et le Maroc.
  • La Banque interaméricaine de développement (BID) a reçu 14,71 millions de dollars pour un programme visant à soutenir l’accès des entreprises féminines aux financements, aux marchés, aux compétences et aux réseaux, en se concentrant principalement sur les secteurs d’activité technologiques et scientifiques. Il s’agira en priorité d’aider les femmes entrepreneures à traverser la crise économique en cours et à identifier les nouveaux débouchés commerciaux engendrés par la pandémie. Il est destiné aux pays d’Amérique centrale, ainsi qu’à l’Équateur et au Guyana.
  • La Banque islamique de développement (BIsD) s’est vu octroyer une enveloppe de 11,25 millions de dollars pour un programme destiné à soutenir les entrepreneuses de la filière rizicole en Afrique de l’Ouest (Guinée, Niger, Sénégal et Sierra Leone).
  • Le Groupe de la Banque mondiale (Banque mondiale et IFC) a obtenu une enveloppe de 16,01 millions de dollars destinée à deux programmes. Le premier vise à utiliser le levier du numérique en vue de favoriser l’accès aux financements et aux marchés pour les entreprises dirigées par des femmes dans des pays du Sahel. Le second programme porte sur plusieurs régions du monde et est axé sur l’apport de financements de démarrage en soutien aux femmes entrepreneures : notamment au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, en Jordanie et en Iraq, ainsi qu’à l’échelle mondiale.

 

Les réseaux, associations et structures dédiées à l’entrepreneuriat féminin en France

 

  • Action’elles propose des ateliers, des formations et un suivi personnalisé à ses adhérentes.
  • Les Premières propose des réunions d’information, des packs de formations et/ou un accompagnement sur-mesure aux cheffes d’entreprise.
  • Force Femmes accompagne gratuitement les femmes de plus de 45 ans dans leurs retours à l’emploi et la création d’entreprise.
  • Femmes business Angel regroupe 150 femmes qui souhaitent investir dans des entreprises.
  • Réseau Mampreneures qui favorise l’épanouissement des femmes chefs d’entreprise.
  • Femmes Chef d’entreprise (FCE) est un réseau d’échanges, de réflexion et de partenariat de cheffes d’entreprises, qui s’appuie sur 60 délégations locales et plus de 2 000 membres.
  • L’Association française des Femmes Diplômées des Universités, l’AFFDU, décerne chaque année le prix Michelle Maugain, une bourse entre 1 500 et 2 000 euros, pour aider à la création d’entreprise (nécessité d’être diplômée Bac +5 et avoir déjà créé son entreprise ou exercer une profession libérale).
  • Les « Club Locaux d’Épargne pour les Femmes qui Entreprennent » (Clefe).  C’est un groupement de personnes qui épargnent une certaine somme pour pouvoir prêter et accompagner des femmes créatrices d’entreprise pendant un ou deux ans. La somme varie entre 3 000 et 5 000 euros.
  • 50inTech. C’est une plateforme collaborative dont l’objectif est de recenser les talents féminins dans le domaine de l’entrepreneuriat. Elle favorise le recrutement, la visibilité, le partage et la mise en relation. 
  • Women who do stuff. Cette newsletter mensuelle féministe présente des parcours de femmes puissantes, inspirants et variés.
  • StartHer. Cette association, fondée par Johanna Kirk, qui est engagée pour l’inclusion et la mixité, met en valeur les succès des femmes dans l’entrepreneuriat. Vous pouvez découvrir StartHer en vous inscrivant gratuitement à ses petits déjeuners avec des cheffes d’entreprise et des personnalités inspirantes.
  • Kandbaz proposent un accompagnement complet et sur mesure pour les femmes entrepreneures, notamment avec la domiciliation d’entreprise et la location d’espaces de travail collaboratifs.

Les femmes se regroupent aussi par secteur d’activité

Il existe 500 réseaux de femmes partout en France. Par secteurs d’activité, citons :

Les événements pour les femmes entrepreneures

 

  • La semaine de sensibilisation à l’entrepreneuriat féminin a pour objectif de promouvoir la culture entrepreneuriale et la réussite au féminin auprès des jeunes de 13 à 25 ans.
  • La journée des femmes entrepreneures au salon SME est une journée dédiée à l’entreprenariat féminin. La 9e édition aura lieu le 13 octobre 2020.
  • Les « lundis paradis », un événement bimensuel pour favoriser le networking des femmes entrepreneures, organisés par l’association Femmes Entrepreneures.
  • La journée de la femme digitale (JFD) est le rendez-vous féminin de l’innovation. Il met à l’honneur les femmes cheffes d’entreprise et récompense chaque année la créativité, l’innovation et l’audace de femmes digitales avec le prix les Margaret. Les lauréates bénéficient de l’exposition médiatique de la JFD, de soutiens financiers, d’un accompagnement de développement et de communication, d’une valeur équivalente à 1 millions d’euros. Prochaine édition : le 21 avril 2020 à Paris à la Maison de la Radio.
  • Le forum Elle Active va, depuis 8 ans, à la rencontre des femmes à Paris et en province. Des conférences et rencontres par métiers très enrichissantes. Très pratique et convivial.
  • Le forum « osez tout entreprendre » organisé par Action’elles fait découvrir des secteurs professionnels, des métiers moins connus et/ou peu prisés par le public féminin pour créer une entreprise.
  • Le programme Les Audacieuses qui accompagne partout en France les femmes qui souhaitent développer leur projet à impact ! Prochaine session en août 2021.

Selon une enquête américaine, les femmes participant à des événements créés par des réseaux féminins ont deux fois plus de chances d’obtenir une promotion professionnelle et une augmentation de salaire dans l’année qui suit. Et cette revalorisation est, dans 30 % des cas, substantiellement supérieure à celles qui ne fréquentent aucun réseau.

Membre du réseau Action’elles depuis 2018, Aloé financement, dirigée par Emmanuelle Verbaere, spécialement concernée par la cause des femmes, est une société de conseil en financement principalement bancaire, et maîtrise également le co financement …

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  1. Enquête réalisée avec le CREDOC en juillet 2019 auprès de 2 500 entrepreneurs femmes et hommes, âgés de plus de 18 ans, à temps plein.
  2. Etude effectuée, en septembre 2019, par le BCG pour Sista (un collectif qui s’engage pour la place des femmes dans la création de start-up) auprès de 15 000 start-up.

 

Reprise d’entreprise : faut-il racheter le fonds de commerce ou les parts sociales d’une société ?

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Alors que les opportunités de reprise d’un fonds de commerce se multiplient, nombre d’acquéreurs potentiels se posent la question de savoir ce qu’ils doivent racheter : le fonds de commerce ou les parts sociales d’une société ? Découvrez les avantages et les inconvénients de ces deux modes d’acquisition.

Si l’entreprise (que vous souhaitez reprendre) est exploitée par un entrepreneur individuel (en nom propre), vous pouvez seulement acquérir le fonds de commerce. En revanche, si l’entreprise est exploitée par une société, vous pouvez également acquérir ses parts sociales en plus du fonds de commerce. Non seulement, le coût n’est pas le même, mais il y a surtout des avantages et des inconvénients à bien prendre en compte. 

Le rachat d’un fonds de commerce


Reprendre un fonds de commerce, c’est racheter uniquement ce que possède la société, l’outil de travail,
les actifs. Ces actifs comprennent la marque, l’enseigne, le nom commercial, les brevets, le droit au bail, la clientèle, le matériel, les contrats de travail, les aménagements et l’agencement des locaux. Comme vous ne reprenez que les actifs, vous n’aurez pas à vous soucier des passifs, c’est-à-dire des dettes de l’entreprise. C’est donc une forme de reprise plus simple qu’un rachat de société. Autre avantage : comme le financement de reprise est mis en place au niveau de la société créée pour la reprise, les actifs repris peuvent être utilisés comme garantie, et la capacité d’emprunt est évaluée sur la base de la capacité de génération de trésorerie de la nouvelle entreprise.

En termes de financement, un banquier préfèrera toujours nantir un fonds de commerce que des parts sociales. Autre point, les bases d’amortissement du matériel sont réévaluées et la déduction des intérêts d’emprunts est facilitée.

Parmi les inconvénients, notons :

– La lourdeur du formalisme d’une telle acquisition. Il est nécessaire de bien définir (et dans le détail) ce qui est vendu (brevets, enseigne, stocks, etc.), et donc d’en faire l’inventaire. C’est là principalement que beaucoup se font piéger.

– L’acquisition ne peut pas contenir d’immeuble.

– Vous perdez le bénéfice des contrats avec les fournisseurs puisque ceux-ci avaient été établis au nom de l’ancienne entreprise. Il vous faudra donc renégocier les contrats,

– Le prix de vente sera séquestré et le vendeur ne pourra le percevoir que plusieurs mois (5 mois en général) après la cession.

– Les droits d’enregistrement pour un fonds de commerce sont plus élevé.

– La perte éventuelle des déficits reportable (Pas d’optimisation fiscale maximale)

Le rachat d’un fonds de commerce est en fait un nouveau départ puisque la gestion de l’entreprise avant la cession est sans impact pour vous.

Nous pouvons associer le rachat d’un fonds de commerce au besoin de reprendre surtout un emplacement et/ou une clientèle-patientèle. Par conséquent, de nombreux repreneurs de fonds de commerce ou sociétés de service passent par cette solution.

Par exemple, ce repreneur de restaurant à Paris (5), uniquement intéressé par le potentiel du local, a fait quelques travaux et investi dans de nouveaux équipements pour faire évoluer le concept du restaurant de la crêperie au restaurant moderne saveurs méditerranéennes. Résultat : le restaurant neuf fonctionne très bien. C’est une reprise réussie !

Autre exemple, ce repreneur de fonds de commerce garage automobile en Ile-de-France dont la marque/signalétique était peu existante. Il a fait évoluer le concept en mettant en place une marque de RENAULT pour les pièces détachées avec une signalétique associée, et en ajoutant plusieurs services (pneus, carte grise, lavage, parallélisme). Une fois encore, c’est le potentiel de l’emplacement qui a primé.

 

Le rachat des parts sociales

Quand l’entreprise exploitante du fonds de commerce est une société, vous pouvez racheter les titres qui représentent la société (actions des SAS et SASU, et parts sociales des SARL et EURL), et ainsi devenir le propriétaire de la société qui détient le fonds de commerce.

Dans ce cas, vous reprenez la société en entier, à savoir les actifs et les passifs. Vous rachetez donc aussi bien les dettes que les créances et les engagements du cédant. Le principal risque est de voir surgir des dettes post-rachat, qui n’étaient pas connues à la date de la cession. Pour se prémunir de ce risque en suspens, vous devez absolument faire signer au vendeur une garantie de passif.

Avec cette forme de reprise, il y a des avantages :

  • Au niveau du fonctionnement de la société. Pas d’altération. Seuls les propriétaires et parfois les dirigeants changent. Continuité pour tous les contrats en cours.
  • Au niveau du financement de la reprise. Pour le financement personnel (emprunt à titre personnel) ou par la holding créée pour la reprise, la capacité d’emprunt sera évaluée sur la base des revenus (salaires, dividendes) et du patrimoine du repreneur, ou des remontées de dividendes attendues au niveau de la holding.

Prenons l’exemple de cet opticien qui a souhaité reprendre les parts sociales de la société, parce qu’il y avait des enjeux très importants auprès de ses fournisseurs distributeurs de verres et de montures, avec une ancienneté permettant des remises très intéressantes. S’il avait créé une nouvelle structure, il aurait perdu tous ces avantages. La reprise s’est très bien déroulée avec un cédant très transparent sur tous les contrats et engagements de la société.

Cette forme de reprise via des parts sociales peut également être associée aux sociétés industrielles, mais avec une gestion complexe.

Être bien accompagné

Afin d’aborder en toute sérénité la reprise d’une entreprise, il est vivement conseillé de s’entourer de professionnels :

  • Un avocat vous permettra d’appréhender sereinement les démarches juridiques liées au projet de reprise d’entreprise et vous aider à faire un audit des contrats
  • Un conseil financier vous permettra de maîtriser les enjeux financiers et d’éviter les pièges. Il vous aidera à reconfirmer la valorisation du fonds ou des parts
  • Un courtier comme Aloe Financement vous permettra d’avoir une approche globale de la reprise d’entreprise, en plus de vous apporter toutes les solutions de financement.

Prenons l’exemple de la reprise de parts sociales d’une société de sécurité. Les repreneurs souhaitent vraiment réaliser cette opération et pensent avoir négocié un bon prix de cession. Or, avec des contrats qui arrivent à échéance rapidement, l’entreprise court un risque majeur sur leur renouvellement. Un audit des contrats leur a été recommandé. La solution a été de négocier une transition douce avec le cédant sur 1 ou 2 ans afin que tout se mette en place sans risque de perte de clients. Toutes ces points sont listés par les conseils des professionnels.

Autre exemple : la reprise de fonds de commerce d’une société de diagnostics immobiliers. Tout était bien engagé, mais comme il manquait la situation à juin 2019 de la société, il était difficile de vérifier que le fonds de commerce était bien valorisé. L’attente de ce document peut faire partir les repreneurs voire bloquer les opérations en banque. Afin d’éviter cela, il faut donc bien s’entourer !

Sachez enfin que le taux de réussite à 5 ans est de 80% pour la reprise contre 50% pour la création d’un fonds de commerce.

Rachat d’hôtel : comment optimiser le montage financier ?

Rachat d’hôtel : comment optimiser le montage financier ?

Vous avez le projet de racheter un hôtel ! Après avoir évalué le potentiel de l’affaire, identifier vos besoins de financement, et trouvé des solutions de financement, il vous reste à optimiser le montage financier. Découvrez la solution de financement par LBO.

Lors de l’acquisition d’un hôtel, il est courant que la cession se fasse sur les titres de la société et non pas sur le fonds de commerce directement. Concrètement, pour effectuer un LBO, il faut constituer une holding de la forme la plus adaptée (SARL, SAS…). Il est possible également d’utiliser une structure existante. Il faudra toutefois être vigilant sur l’objet de la société qui doit pouvoir permettre la réalisation de l’acquisition.

#1 – La société holding

Concernant les sociétés holding, vous avez le choix entre :

– les holdings pures qui détiennent des participations ou holdings passives,
– et les holdings animatrices ou actives qui fournissent des services à leurs filiales. On parle aussi de société-mère et de société-fille. Pour qu’une société holding puisse fournir des services à ses filiales, il est nécessaire de mettre en place un contrat de management fees entre la société-mère et la société-fille. La mise en place de tels contrats doit respecter de nombreux critères juridiques et fiscaux.


Deux types de société holding

#2 – Les avantages d’une société holding

Le rachat des titres d’une société qui exploite un hôtel, par le biais d’une société holding, va permettre de générer un effet de levier par l’endettement bancaire. En effet, l’emprunt pour l’acquisition des titres va être contracté par la nouvelle société qui pourra déduire les intérêts de l’emprunt (sous certaines conditions). L’emprunt sera remboursé par les bénéfices que dégage l’hôtel. Il faudra donc pouvoir démontrer au banquier à l’aide d’un compte de résultat prévisionnel que l’hôtel aura la capacité d’autofinancement nécessaire pour faire face à son exploitation et remonter la trésorerie qui permettra le remboursement des mensualités du crédit dans la société holding. Évidemment, cela n’exonère pas les associés de faire un apport suffisant (en capital ou en compte courant) pour obtenir un emprunt, le but étant que le remboursement puisse être réalisé par les remontées régulières des bénéfices (dividendes) de l’hôtel. Une fois que la société holding aura fini de rembourser la totalité de l’emprunt, elle pourra – si elle le souhaite et si sa structure patrimoniale s’y prête – fusionner les deux sociétés, pour n’avoir qu’une seule structure.


Plus de garanties avec Bpifrance

#3 – Les points de vigilance

Attention ! Un montage en LBO ne permet pas au banquier d’avoir des garanties suffisantes. En effet, il ne peut nantir que les titres. Il faudra donc pouvoir offrir d’autres garanties au banquier, en faisant par exemple appel à un organisme comme Bpifrance ou en utilisant d’autres actifs pour garantir l’emprunt. S’il est prévu d’effectuer des travaux, l’emprunt pour les financer se fera sur la société cible et une garantie pourra être prise sur le fonds de commerce.

 

 

Dossier Spécial « Rachat d’Hôtel » :
– comment bien évaluer l’affaire
– comment monter un dossier financement
– quelles solutions de financement
– comment optimiser le montage financier

Livre blanc Rachat d'hôtel
Rachat d’hôtel : quelles solutions de financement ?

Rachat d’hôtel : quelles solutions de financement ?

Vous avez le projet de racheter un hôtel ! Après avoir évalué le potentiel de l’affaire, puis vos besoins de financement, vous devez désormais trouver des solutions de financement.Choisissez dans cette liste non-exhaustive les solutions de financement qui correspondent le mieux à vos besoins.

#1 – L’apport minimum

Un apport minimum de 30 %, ou à défaut un patrimoine conséquent, sera requis pour votre projet de reprise, si vous avez une expérience préalable en hôtellerie. Le montant de cet apport pourra être modulé par la rentabilité de l’hôtel, son emplacement… 
Tâchez d’éviter de mettre toutes vos économies dans votre apport, afin d’anticiper les imprévus. Assurez-vous également auprès de conseils que l’hôtel n’est pas surévalué, ce qui pourrait vous mettre dans une situation de surendettement inconfortable. Si vous ne disposez pas des fonds suffisants, la possibilité d’une location-gérance peut être une étape préalable à l’acquisition.

 

2 – Le Prêt bancaire

Vous pouvez obtenir des prêts à moyen ou long terme pour l’acquisition de titres, souvent de 7 à 10 ans. Adressez-vous aux cellules professionnelles des banques, qui ont souvent des pôles spécialisés en hôtellerie. 
Un emprunt nécessite une garantie : 
– soit la garantie réelle qui porte sur des biens, comme le nantissement des titres ou le nantissement du fonds de commerce, ou une hypothèque sur les murs,
– soit la garantie personnelle ou cautions assortie d’assurance décès, invalidité, incapacité… Soyez vigilant lors d’un engagement de caution personnelle et informez-vous des risques inhérents à cet engagement. Mieux vaut recourir aux organismes de caution mutuelle (Socama, Saccef…).
Vous pouvez également faire appel à des organismes comme Bpifrance afin d’obtenir des garanties d’emprunt se substituant à la garantie personnelle du dirigeant.

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#3 – Les investisseurs 

Pour séduire un tour de table d’investisseurs (à la recherche de plus-values conséquentes entre 50 et 100% au bout de 5 à 7 ans), il importe de présenter unprojet attractif en termes de rentabilité mais aussi de concept. Il est recommandé d’établir un pacte d’actionnaires afin de définir notamment les modalités de sortie.
Pour la recherche d’investisseurs, vous pouvez faire appel :
– à un fonds d’investissement, composé d’entreprises publiques ou privées qui investissent dans des projets d’entreprises correspondant à leur spécialité, 
– au crowdfunding, ou financement participatif, sur des plateformes en ligne. Le principe est de soumettre un projet en encourageant des particuliers à investir une somme d’argent, souvent assez faible, en échange de contreparties que vous avez toute la latitude de définir. Le crowdfunding est particulièrement efficace lorsqu’il s’agit de promouvoir des concepts novateurs ou à forte portée sociale ou culturelle par exemple.
– aux Business angels, des personnes physiques qui investissent à titre individuel au capital d’une entreprise.

 

#4 – Le crédit-vendeur 

Le crédit-vendeur est un prêt accordé directement entre le vendeur et l’acheteur d’un bien. Il vous permet de payer une partie du solde comptant, puis d’échelonner le paiement du reste de la somme en plusieurs fois. Le taux d’intérêt et la durée du remboursement sont librement fixés avec le vendeur. 
Pour s’assurer de votre capacité financière, le vendeur peut demander une caution afin de limiter les risques d’impayés. Cette relation est basée sur la confiance. 

 

#5 – Les aides publiques 

Il existe plusieurs milliers d’aides publiques qui différent en fonction de divers critères (zone géographique, secteur d’activité…). Consultez des sites dédiés commewww.les-aides.fr ; www.afecreation.fr ; www.aides-entreprises.fr (plus de 2 000 aides.

En partenariat avec votre banque, Bpifrance propose des prêts sous certaines conditions, sans garantie ni caution personnelle, de 40 000 à 400 000 €, d’une durée de 7 ans maximum avec un allègement du remboursement les deux premières années.

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Rachat d’hôtel : comment monter un dossier de financement ?

Rachat d’hôtel : comment monter un dossier de financement ?

Votre projet est de financer le rachat d’un hôtel ! Seulement, vous ne savez pas comment monter et présenter votre dossier de financement. Comme cette opération est complexe, il importe d’être bien accompagné. Voici les clés pour financer le rachat d’un hôtel.

#1 – Évaluer les besoins financiers

 

Lors de l’acquisition des titres d’un hôtel, la plus grande difficulté est d’identifier le besoin financier :

–       D’une part, la valeur des titres est déterminée en fonction d’une valeur de fonds de commerce acceptée pour l’acquisition et qui sera calculée au jour de la signature de la promesse sur la base du dernier bilan ou d’une situation de moins de trois mois.

–       D’autre part, il peut se passer plusieurs mois entre la promesse et la signature définitive, et la valeur des titres ne sera plus la même le jour de la cession définitive.  Elle pourra notamment être supérieure si l’exploitation a été rentable. Un complément sera alors demandé lors de l’ajustement de prix post-acquisition.

Vous devez donc bien anticiper cette étape afin d’éviter les déconvenues.

#2 – Ne pas sous-estimer les travaux/achats d’équipements

Après l’acquisition, des travaux seront souvent à envisager. Le budget devra être étudié avec précision (devis, conseils d’architectes spécialisés, échange avec d’autres hôteliers…) en anticipant un éventuel dépassement de budget et de temps, et en prévoyant dans le business plan la perte d’exploitation liée aux travaux. Ne pas oublier également de prévoir un budget pour les nouveaux équipements (cuisine, laverie, …).

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L’évaluation immobilière est en général demandée par les banques

#3 – Bien évaluer la valeur du foncier

L’évaluation immobilière est en général demandée par les banques. Pour réaliser cette évaluation, vous avez le choix entre ces trois méthodes :

1)    Méthode par revenu ou par capitalisation de la valeur locative actuelle de l’hôtel. Cela consiste à prendre pour base la valeur locative préalablement déterminée, puis à la capitaliser au moyen d’un taux de rendement adéquat. Dans l’hôtellerie, les rendements sont intéressants (en moyenne de 5%), car le locataire est unique et conserve l’exploitation sur une durée importante. Compte-tenu de son activité, il prend soin de l’immeuble afin de maintenir son outil de travail, ce qui sécurise et motive les investisseurs immobiliers.

2)    La méthode par la capacité d’emprunt. Elle considère le loyer comme étant la capacité de remboursement d’un emprunt d’acquisition majoré de l’apport minimum exigé par l’emprunteur. Pour ce calcul, on retient généralement un apport allant de 30 % à 50 % en fonction du type de produit. La durée d’emprunt peut être de quinze ou vingt ans, et le taux de l’emprunt est celui en vigueur moment de l’évaluation. Le montant du loyer devra alors correspondre aux échéances de remboursement. Cette méthode a tendance à minimiser la valeur des murs. Il est donc important de croiser plusieurs méthodes.

3)    La méthode des comparables. Cette méthode nécessite d’avoir des références de transactions récentes et comparables. La sélection du bien doit tenir compte de la localisation, la catégorie de l’hôtel, l’état de l’immeuble, du loyer et des possibilités de reconversion.

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Estimer les droits d’enregistrement et surtout les autres frais

#4 – Estimer les droits d’enregistrement (lors de rachat de parts, d’actions ou de fonds de commerce)

–       Pour la cession de fonds de commerce, de clientèle ou de droit au bail, l’acquéreur (sauf convention contraire) doit verser des droits d’enregistrement dont le montant global, calculé sur le prix de cession est de :
– 0 % pour la fraction du prix inférieure à 23 000 € ;
– 3 % pour la fraction du prix comprise entre 23 000 € et 200 000 € ;
– 5 % pour la fraction du prix supérieure à 200 000 €.

–       Pour les parts sociales, le calcul du coût d’enregistrement correspond à 3 % du prix de cession, diminué d’un abattement par part sociale cédée d’une valeur de 23 000 € sur le nombre total de parts, ce qui donne pour le coût d’enregistrement : Prix de cession – [nombre de parts cédées × (23 000 ÷ Nombre de parts total)] × 0,03. Attention : pour les cessions de participations dans des personnes morales à prépondérance immobilière, le taux passe à 5 % : Prix de cession – [nombre de parts cédées × (23 000 ÷ Nombre de parts total) ] × 0,05. Exemple : Monsieur X souhaite acquérir 60 % des parts sociales d’une SARL au capital de 5 000 €, divisé en 100 parts sociales de 50 € chacune. Pour ce faire, il achète 60 parts dont la valeur vénale est fixée à 1 000 € chacune, soit un prix de cession de 60 000 €. Ce qui donne un droit d’enregistrement de : [60 000 – (60 × (23 000 ÷ 100)] × 0,03 = (60 000 – 13 800) × 0,03 = 1 386 €. Si le montant des droits est inférieur à 25 €, cette somme est due à titre de minimum de perception.

–       Pour les cessions d’actions, cotées ou non cotées, s’applique un droit d’enregistrement de 0,1 % sans aucun plafonnement, soit un droit de : Prix de cession ÷ 1 000. Attention, la cession peut être exonérée de droits d’enregistrement, qu’il s’agisse d’actions ou de parts sociales, dans les cas suivants :
– cession de titres dans le cadre du rachat de ses propres titres par une société ou d’une augmentation de capital, sous certaines conditions ;
– cession de titres de sociétés placées sous sauvegarde ou redressement judiciaire ;
– cession de titres entre sociétés faisant partie du même groupe (régime d’intégration fiscale).

#5 – Estimer les autres frais

Parmi ces frais dits « cachés », n’oubliez pas de prendre en compte les frais d’expert-comptable, les frais d’avocat, les frais d’évaluation…

Une fois réalisé l’évaluation de vos besoins financiers, il vous reste à faire le tour de toutes les solutions de financement. 

Rachat d’hôtel : comment bien évaluer l’affaire ?

Rachat d’hôtel : comment bien évaluer l’affaire ?

Vous avez le projet de racheter un hôtel ! Même si c’est un coup de cœur, vous devez prendre le temps d’évaluer le potentiel de l’affaire pour pouvoir bien l’expliquer à la banque. Voici une liste des éléments essentiels à prendre en compte pour vous assurer de la bonne valeur des titres ou fonds de commerce et des murs.

#1- La valorisation d’un hôtel

 En général, pour valoriser le fonds de commerce d’hôtel, il importe d’appliquer sur le chiffre d’affaires annuel un taux compris entre 80 et 300%. Pour définir ce taux, il faut tenir compte en priorité du taux d’occupation, mais également de tous ces critères qui sont autant de questions à se poser :

–       La qualité de l’emplacement : centre ou périphérie de ville, lieu de passage, proximité d’un axe routier, d’une zone d’activités, d’un centre d’intérêt régional ou national (parc d’attractions, patrimoine historique, zone touristique)
–       La qualité des chambres, le niveau de confort (Climatisation, chauffage),
–       L’état des locaux (entretien, dates des derniers travawux),
–       Les aménagements intérieurs (éléments de décoration et de design),
–       Le nombre de lits, chambres, couverts, place terrasse, bar, salles de séminaire,
–       Les surfaces (possibilités d’extension),
–      L’environnement : place de parking, espace détente (Piscine et spa), loisir (Parcs et jardins),
–       Le matériel (date d’acquisition et état de marche),
–       Les contrats de bail et carnets d’entretien et d’aménagement,
–       Les équipements informatiques et technologiques, sans oublier la télésurveillance… et les travaux à prévoir,
–       Les normes réglementaires (accès handicapés), de sécurité (risques d’incendie ou électriques),
–       La typologie de la clientèle et saisonnalité : de passage, pour affaire, de tourisme ; familiale ou professionnelle ; courte ou longue durées… Estimez cette clientèle par périodes calendaires car à moins d’être situé au cœur d’une grande agglomération, votre établissement sera certainement sujet à des cycles de fréquentation à forte variation.

Il est également vivement recommandé de faire au préalable une enquête de voisinage, et de vérifier les nuisances éventuelles (sonores, olfactives, de pollution…).
Attention dans vos calculs, il convient d’y faire entrer :
–       le montant du loyer si la société est locataire des murs,
–       la valeur de l’immobilier qui s’ajoute à la valeur du fonds de commerce si la société est propriétaire.


Les critères pour valoriser le fonds de commerce d’hôtel

#2 – La rentabilité d’un hôtel

La méthode la plus utilisée mais la moins avantageuse, c’est d’utiliser le chiffre d’affaires qui peut être élevé avec une rentabilité nulle.

L’autre méthode est de tenir compte de l’EBE (excédent brut d’exploitation). Cet indicateur clé apparaît dans les soldes intermédiaires de gestion fournis par l’expert-comptable. Il représente les ressources tirées de l’exploitation après le paiement des charges de personnel, mais avant l’imputation des dotations aux amortissements. En clair, l’EBE est le reflet de la performance opérationnelle de l’hôtel. Il mesure sa rentabilité. Le montant EBE doit permettre de rembourser votre crédit et vous payer. Plus l’EBE est élevé, plus l’hôtel est rentable, et plus la valorisation de l’hôtel sera importante. Cette valorisation se fait en multipliant l’EBE retraité par un coefficient qui peut être variable.
Attention ! Pour obtenir l’EBE d’une exploitation « normale », il convient de procéder aux ajustements suivants :
– Retraiter les éventuelles charges exceptionnelles (exemple : frais d’avocat pour contentieux),
– Ajuster la rémunération du dirigeant si elle est trop élevée ou faible par rapport au poste qu’il occupe,
– Analyser les management fees entre la société fille et la société mère (dans le cas de montages LBO/holding),
– Retraiter certains frais pas repris par l’acheteur (exemple : voiture et frais afférents),
– Diminuer l’EBE du loyer du murs dans le cadre ou le vendeur est propriétaire des murs et ne vend que le fonds de commerce…


Mesurer le potentiel d’un hôtel

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#3 – Le potentiel d’un hôtel

Pour mesurer le potentiel d’un hôtel, deux éléments prioritaires sont à prendre en compte :

Le taux d’occupation (il doit être au moins de 60% pour être acceptable),
Le prix des chambres.
Avec ces deux éléments, il faut :
1)    Appliquer cette méthode de calcul appelée « méthode du millième » = Nombre de chambres total x taux d’occupation x 1000 = Valeur « fonds + murs »
2)    Evaluer le chiffre d’affaires mensuel en prenant en compte :
– Le nombre de chambres disponibles à la vente, – Le taux d’occupation (TO) qui indique le niveau moyen de fréquentation d’un hébergement sur une période donnée,
– La recette moyenne par chambre louée (RMC), qui correspond au prix moyen auquel est vendue une chambre sur une période donnée,
– Le RevPAR (revenu moyen par chambre disponible) qui est le reflet des performances d’un établissement à la fois en termes de fréquentation et de prix moyen,
3)    Analyser la saisonnalité et les années précédentes : horaires d’ouverture (ouverture aux horaires du petit déjeuner, déjeuner, dîner),
4)    S’informer des projets de quartier (implantation de bureau, festival ou salon…),
5)    Tenir compte des nouveaux services (Licence IV, Mini bar…),
6)    Evaluer la méthode de réservation, notamment le niveau de dépendance (attention au dépassement des 30%),
7)    Vérifier les trois points du plan de communication : signalisation physique, présence en ligne (site Internet, réseaux sociaux) et référencement dans les guides.

#4 – L’audit social d’un hôtel

Si la législation vous oblige à reprendre en l’état tous les contrats de travail, il n’en reste pas moins qu’une étude minutieuse de chaque cas individuel s’impose au travers d’un audit social. Faites un état des lieux des effectifs en évaluant :

–       Le coût de la masse salariale : salaires + charges. A savoir que le ratio de personnel est clé. Dans un hôtel de 5 étoiles, il avoisine les 36 %, mais chute à 28 % pour un hôtel 2 étoiles.
–       Les contrats de travail : nombre, ancienneté, horaires, temps de travail, point congés…
–       Les représentants du personnel et conditions,
–       Les postes et profils, les litiges, la convention collective
–       Les actions à mener telles que résolution de litiges en cours et licenciement.
Au besoin, faites-vous accompagner par un avocat en droit social.

Dernier conseil, pour rassurer complètement le banquier, il peut être judicieux de faire appel à un spécialiste de l’évaluation hôtelière pour le fonds de commerce/titres, comme pour les murs.

Dossier Spécial « Rachat d’Hôtel » :
– comment bien évaluer l’affaire
– comment monter un dossier financement
– quelles solutions de financement
– comment optimiser le montage financier

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